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Cluster 14 | E.R.S.T.U.

Enjeux et Représentations de la Science, de la Technologie et de leurs Usages.

Modèles rationnels et complexité (aspects théoriques et impact social)

Opération de recherche

Responsable(s) : Daniel Parrochia

La présente recherche est une enquête sur la modélisation et la maîtrise de la complexité, dans des domaines interdisciplinaires, aux frontières de la mathématique et de la physique, de la biologie et des sciences humaines et sociales.

La science physique, depuis plus d’un siècle maintenant, fournit des modèles rationnels de compréhension des phénomènes encore incomplètement exploités. Une analyse de ces théories victorieuses serait cependant d’une grande utilité pour les sciences humaines. A cette fin, nous entendons nous pencher sur trois domaines dont l’épistémologie reste, au moins en partie, à faire :

1 | La théorie des algèbres de Clifford

Découvertes par le mathématicien anglais William Kingdom Clifford en 1878, ces algèbres constituent l’un des domaines les plus centraux et les plus denses des mathématiques contemporaines, qui permet de comprendre comment l’algèbre et la géométrie ont pu, progressivement se réunifier.

2 | Les mathématiques de la morphogénèse

Les mathématiques de la morphogénèse permettent de réfléchir et de théoriser le concept de forme , lequel se décline de manière multiple (formes géométriques, algébriques, statistiques, fractales, etc), mais qui ne sauraient effacer l’histoire qui permet souvent de mieux comprendre l’apparition, la mutation, parfois même l’effacement desdites formes. Nous travaillerons donc à la constitution d’une théorie des formes qui permettent d’intégrer ces deux aspects complémentaires dans une même perspective.

3 | La théorie des crises

Au-delà de l’apparente irrationalité des actions humaines, la théorie des crises a donné lieu, depuis le début du XXe siècle, à différentes classes de formalismes (déterministes, probabilistes ou, plus récemment, empruntés à la théorie des systèmes dynamiques évolutifs (théorie du chaos)). Malgré l’intérêt qu’ils peuvent présenter, la plupart des modèles actuels nous semblent voir les crises et le processus causal qui les engendre d’une manière souvent trop extérieure et mécaniste. De nombreux présupposés, qui plus est, hypothèquent ces analyses : en particulier, la nature des événements et de leur imbrication, comme les logiques sous-jacentes aux crises sont rarement précisées. Une analyse logique et épistémologique plus fine devrait cependant pouvoir contribuer à pallier ces manques.

Les forces :

D. Parrochia (Pr.Lyon 3), B. Pinchard (Pr.Lyon 3), S.Franchescelli (McF ENS-LSH), O. Perru (Faculté Catholique et Centre de Recherche philosophique Lyyon III).

Modalités pratiques :

Etudes des sources séminaires

Résultats envisagés :

Articles dans des revues